Question : Chez moi, mon père et ma mère s'opposent à ce que je fasse la salat. Étant une fille, je ne peux pas non plus sortir et aller ailleurs. Alors, je prie dans l'unique pièce de libre, qu'est la salle de bain. Il y a un w.c (watter closet), fermé par un abattant. Même si la cuvette n'est pas fermée, les W.C sont propres. Un hodja a dit qu'il n'était pas permis de prier dans une pièce où se trouve des toilettes. Parfois, je fais mes ablutions dans nos toilettes à la turque, qui est propre et quand c'est libre et je prie dans sur une pochette. Le même hodja a dit qu'on ne pouvait pas dire la 'Basmala' dans les w.c. Si le corps et le lieu où l'on prit sont propres, pour quel raison ne pourrions-nous pas accomplir la salat ? Nos toilettes et notre salle de bain sont propres, serait-ce makrouh (déconseillé) de prier là ? REPONSE : Il ne sera pas makrouh étant donné qu'il n'y a pas de souillure. Si un enfant en bas âge urine sur le tapis, il sera interdit de prier à cet endroit du tapis. Mais si on recouvre cette partie souillée par un sajjada (tapis de prière), il sera permis de prier là. Si la salle de bain et les toilettes sont propres et secs, il n'est même pas nécessaire de mettre une pochette au sol. Même si vous le faites, ça ne posera pas de problèmes.
Vous priez dans de telles conditions par nécessité et non volontairement. Pour vous, il n'y a aucun problème à ce que vous accomplissiez la salat ainsi. Par contre, il est interdit de prier dans de telles endroits, sans y être forcé. Lorsque nous nous apprêtons à prier, nous devons porter nos vêtements les plus récents et les plus propres. Nous devons prier dans un endroit saint et propres, où l'on ne joue pas au poker, où il ne s'y trouve pas d'instruments de musique, d'images d'êtres animés, d'images de croix, de chien, sans alcool et sans soûlaud, sans personnes en état de djanaba (c'est-à-dire, état d'impureté après éjaculation du sperme ou coïte). Nous devons nous présenter devant Allahu teala dans le meilleure et le plus propre endroit.
Deuxième point, lorsqu'on évoque les w.c, pour tout le monde, la première chose qui vient à l'esprit, c'est la matière fécale. La plus part sont même répugnés. Un vielle ami m'a raconté ceci : Sa grand-mère faisait ses ablutions à l'aide d'un pichet, car à l'époque, il n'y avait pas encore l'eau courante dans les maisons de campagne. La mère de cet ami, prend cette cruche et fait ses purifications intimes au w.c. Sa grand-mère dit alors : « Ce pichet est entrée au wc. Dorénavant je ne pourrais plus mes ablutions avec ». Un des ses plus petit-enfants lui répond : « Grand-mère, tes mains voient aussi les toilettes et la souillure. Alors, tu ne dois plus non plus utiliser tes mains ! ».
Ce dégoût se manifeste chez certaines personnes. Elles ne boivent pas dans le verre d'un autre, ni ne mange les restes d'un autre. Leur répugnance ne signifie pas qu'une chose est interdite ou bien makrouh. Cela montre que ces gens ont le waswas, c'est-à-dire qu'elles ont une obsession.
Quand cela est nécessaire, il est permis de prendre ses ablutions dans les wc, et de réciter les invocations liées aux ablutions. S'il y a de la place, on peut même y accomplir la salat. Ce n'est pas parce que les wc ou la salle de bain ont vu de la souillure, que ces endroits doivent être considérés comme sale. Si toute fois, il y avait une quelconque souillure, dans ce cas il faut la nettoyer à l'eau. Comme avait si bien dit, le petit-fils, on ne peut pas couper la main qui a touché la souillure. La règle est que, ce qui est lavé devient propre. Lorsqu'on lave les mains souillées par les excréments, elles deviennent propres. Alors pourquoi, les toilettes une fois nettoyée ne serait-elles pas propres ? Il ne faut pas attacher d'importance aux paroles de personnes ignorantes et ne pas prêter attention aux waswas (insufflation, le murmure, obsession). Si on ne trouve pas d'endroit approprié pour accomplir la salat, il faut faire ses ablutions et accomplir sa prière dans la salle de bain ou même dans les toilettes.
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