Question: L'accomplissement de la Salat étant un acte d'adoration très important, délaisser la Salat n'est-ce pas un grave péché? REPONSE: Bien entendu que c'est un grave péché. Il est rapporté dans les ahadiths ce qui suit: "Allahu taala n'accepte pas les autres ouvres (action de piété) de celui qui délaisse volontairement (sans excuse) la pratique de ses Salat. Une telle personne sera éloigné de la protection de Allahu taala, jusqu'à ce qu'elle se repente". (Isfahani)
"Celui qui délaisse les cinq prières (Salat, namaz) sera privé de la protection et de l'aide de Allahu tâala. (Ibn Maja)
"N'est pas Musulman, celui qui ne prie pas et celui qui ne fait pas ses ablutions (woudou))". (Bazzar)
"La différence entre la foi (imane, croyance) et la mécréance (Koufr), est le faite d'accomplir ou ne pas accomplir la Salat". (Tirmidhi)
"La Salat est la tête de la foi et libérateur de la Géhenne". (Miftah al Janna).
Celui qui n'accomplit pas la Salat: Question: Quel est le préjudice pour celui qui ne fait pas la Salat? REPONSE: Il y a plus d'un mal à ne pas accomplir la Salat. Hazrat Sayyid Abdulhakim effendi a déclaré: Tout d'abord, celui qui ne prie pas, aura causé du tort aux croyants (mu'mine); car lorsqu'on dit: "Assalamou aleyna wa âla îbadillahissalihin", on invoque en faveur de tous les croyants. Celui qui ne fait pas la prière, prive les Musulmans tous les jours de cette faveur, que l'on répète 21 fois en tout, dans les cinq temps de Salat fard de la journée et celle des sounnah (surérogatoire). Le Jour du Jugement, tous les Musulmans réclameront leur droit auprès de ceux qui ne prient pas.
Celui qui néglige la Salat, qui prend à la légère la prière en ignorant sa valeur sera assujetti à bien des tourments: Il ne tirera aucun bien ni bénéfice de sa vie. Il passera sa vie en étant éprouvé par différents sortes de maladies, d'avilissements et d'affronts. Mal-aimé par les pieux, il sera aussi assujetti à différents soucis et sera privé des biens des choses. Il ne verra aucun bien dans sa santé et n'en tirera aucun avantage. En général, ceux qui travaillent dans les mauvais endroits, sont ceux n'accomplissent pas ou en négligent leur Salat. Ce sont en général, ceux-là même qui effectuent les travaux les plus pénibles et les plus lourds. Celui qui accomplit la Salat correctement, est souvent apprécié et estimé auprès des pieux, de ses camarades et auprès de ses proches.
Celui qui prie possède une autre beauté et de charme, en dehors de celle liée à sa création, que celui qui ne fait pas sa Salat ne peut acquérir, même s'il prend soin de lui-même en se lavant tous les jours et en se parant de vêtements neufs. Même s'il (le non pratiquant de la Salat) se parfume, il ne peut cacher aux autres la mauvaise odeur qui émane de lui.
le visage de celui qui fait sa prière est radieux, même s'il ne se lave pas un temps et qu'il ne change pas de sous-vêtement pendant des jours, son corps, ses habits et ses sous-vêtements ne sentent pas mauvais. Le non-pratiquant (qui ne prie pas), même s'il se lave souvent et change de sous-vêtements, il ne sera jamais aussi propre et aussi élégant. Même, s'il donne l'aumône tous les jours, fait plaisir aux orphelins en les habillant et en les nourrissant, même s'il psalmodie toute la journée le Qur'an, même s'il va au pèlerinage du Hajj et qu'il fasse des bonnes actions et des actes de culte semblables, il n'aura aucune récompense. Car, Allahu taala a destiné ces temps spécialement aux prières (salat), c'est pourquoi il faut passer ces temps à la prière. C'est parce qu'il a changé et a altéré à tort le but désigné par Allahu taala pour ces temps, que le non-pratiquant n'aura dans sa vie et ses affaires aucun bien et bénédiction et son invocation non plus ne sera pas exaucée.
Quand lorsque celui qui fait sa Salat dit; Ya Rabbi (Ô mon Allah), Allahu taala répond: "Labbayk = demande pour que ta demande soit exaucé". IL ne dira pas Labbayk, à celui qui ne prie pas, ne fait pas sa Salat. Seulement, celui qui accomplit correctement sa Salat, pourra par ce biais accéder aux bien et aux bénédictions ainsi qu'au pardon. Chaque croyant et croyante (mou'mine) ainsi que chaque créature possède un droit dans chaque Salat et cela depuis notre père Hazrat Adam. Lorsqu'on délaisse la Salat, la miséricorde du Créateur reste voilée. Toutes les créatures blâment celui qui a délaissé la Salat et a causé l'arrêt de la venue de la miséricorde de Allahu taala. Il sera privé des invocations (dou'a) bénies de tous les Musulmans. A sa mort, il ne profitera pas pleinement des bienfaits de la récitation de la sourate Al Fatiha, lu à côté de sa tombe par un Musulman. Etant donné que ces personnes non pratiquantes ne sont pas acceptées à cet important office religieux divin, Allahu taala éloigne ainsi ces non pratiquants de cet important office, qu'est la Salat (la prière, le namaz). Ces non pratiquants sont privés des récompenses attribuées pour cet office.
Le corps du non pratiquant (qui n'accomplit pas la Salat) se dégrade à un point tel, qu'il reste alité. Il salit ses sous vêtements, ses draps, sa couverture et toutes ses affaires. Au point que tous ses proches, enfants, épouse, mère et père sont rebutés par son agonie. Personne n'aura plus aucun respect pour lui. Même si cette personne est un roi, il mourra en agonisant d'une façon rebutante.
Pendant l'agonie du non pratiquant, les signes suivants se distinguent, ses yeux sont effrayés et son regard fixé au ciel, on lit sur son visage l'expression d'affolement et de détresse. La couleur de ses yeux changent. Son regard va et vient de bas en haut. Les narines se dessèchent. Même s'il se trouve dans un château, dans un somptueux lit de prince baldaquin et d'apparat, il mourra dans un état méprisable et avilissante.
A force de ne pas faire la prière (salat), la foi s'amincit. Parce qu'une telle personne n'a aucun respect pour la Salat, les anges, les morts et autres créatures n'ont pas non plus de respect pour elle.
Lorsqu'un non pratiquant est sur le point de mourir, ses cheveux et sa barbe se mêlent. Celui qui accomplit sa salat, son état ne change pas, il demeure comme celui du vivant. Une personne qui assiste à la mort d'une telle personne et qui ne sait pas qu'elle est auprès d'un mourant, croit que cette personne est en état de sommeil.
Un non pratiquant peut manger et boire autant qu'il veut, il ressentira toujours la faim et la soif. Sa faim et sa soif vont en s'accentuant de façon plus en plus insoutenable. Combien même on nourrit cette personne des meilleurs repas et on lui donne à boire autant qu'on le veuille, ses douleurs, ses souffrances ses tourments ne s'amenuisent pas. Son affliction ne s'apaise pas. Il souffrira de faim. Sa faim s'accentuera. Finalement, il agonisera en se tordant de faim, car, délaisser la salat est un grave et grand péché. Son châtiment est proportionnel à sa gravité.
Le mourant qui fait sa Salat, a le visage radieux, le visage lumineux et vif. La joie et le bonheur se lisent sur son visage et dans ses yeux. Il voit ses erreurs et les bienfaits de son Seigneur, de son front perlent des sueurs et ses narines sont humides. Il transpire légèrement des narines et des derrières les oreilles. Une odeur agréable émane de lui . Son teint de peau est attrayant. Un parfum agréable se propage autour de lui. Il mourra repu, comme s' il avait mangé de délicieux repas et bu à satiété.
Les actes de culte ne sont pas une partie de la foi. C'est-à-dire qu'un croyant qui ne pratique pas ou commet un acte interdit, ne devient pas mécréant. Seule la salat fut exempte de ce consensus. Dans le madhab (l'école juridique) Hanbali, la peine de celui qui délaisse la salat volontairement, sans excuse, est la condamnation à mort, car, une telle personne est considérée comme infidèle. On ne la lave pas, on ne l'enveloppe pas dans le linceul, on ne fait pas sa salat de janaza (prière funéraire) et on ne l'enterre pas dans le cimetière des Musulmans. On attache une corde à son pied et on le dépose dans une fosse comme un immonde gredin. Puis on la recouvre de terre simplement. Sans marquer sa tombe d'aucun signe ou emblème religieux. Dans les madhhabs Maliki et Chafii, le non pratiquant considéré comme ayant commis un grave péché, sa sentence est la mise à mort. Dans le madhhab Hanafi, la règle est que l'on frappe et emprisonne le non pratiquant, jusqu'à ce que celui-ci commence à faire sa Salat. Ne pas accomplir la Salat est la cause d'une mort sans foi, alors que faire la Salat, est la cause du bonheur et de la félicité dans les deux mondes.
La Salat et être religieux, croyant. Question: N'est-il pas possible d'être croyant, en faisant uniquement des œuvres charitables, sans faire la Salat? REPONSE: Comme il est impossible de faire des bénéfices sans avoir de capital, il est impossible d'être croyant sans faire la Salat (namaz, prière rituelle). On ne donne aucune récompense aux bonnes actions de celui qui ne fait pas sa Salat. Notre cher Pophète a déclaré: "Aucune récompense ne sera accordée à celui qui ne fait pas la Salat". (Abu Nuaym)
La Salat est le pilier de la foi. Celui qui fait sa Salat aura redressé le pilier de sa foi. Celui qui ne pratique pas la Salat aura détruit sa foi. Il faut s'acquitter des Salats (prière rituelles, namaz) , dans les temps recommandés en se conformant à ses règles et à ses bienséances et de préférence en groupe (avec la djamaa). Hazrat (l'honorable) Mouhammad Massoum a déclaré: "Si l'une de ces conditions n'était pas respectée, le deuil serait alors préférable". Dans l'une des interprétations du hadith al charif, il est dit: "Lorsqu'un mou'mine (croyant) commence à accomplir la Salat, les portes du Paradis s'ouvrent. Les voiles entre lui et son Seigneur se lèvent. Cette situation perdure jusqu'à ce que la Salat s'achève". [Tabarani]
L'importance de la Salat (namaz, prière rituelle): Question: Un camarade me dit: "On ne rentre pas au Paradis, en accomplissant la Salat", et un autre dit: "On ne peut rentrer au Paradis, sans faire la Salat". Qui a raison? REPONSE: Les deux ont à la fois raison et tort. IL y a du vrai et du faux dans les deux paroles. La Salat n'est pas suffisant pour entrer au Paradis (Djannah). Si celui qui fait la Salat n'est pas du même aqida (croyance, dogme) que celle de Ahlu sunna (le groupe sauvé), il ira certainement en Enfer (Djahannam), si cette personne réussit à sauver sa foi, à la fin elle rentrera au Paradis; Mais, il est très incertains pour celui qui n'a pas la bonne croyance (aqida) islamique de mourir avec une foi correcte. Si sa mauvaise croyance (aqida) a été la cause de sa mécréance, c'est-à-dire, si sa croyance déviée la menée à devenir infidèle, dans ce cas, une telle personne restera éternellement en Enfer. Quant à celui qui ne s'acquitte pas de la Salat, même s'il réussit a sauvé sa foi, il ne rentrera au Paradis, seulement après avoir purgé les peines de ses péchés; mais, la probabilité de mourir avec la foi, pour celui qui n'accomplit pas la Salat est très incertain, très difficile.
Le vénérable homme de foi et Moujaddid, l'imam Rabbâni Alfé saani a déclaré: "Au jour du Qiyama (Jugement Dernier), le premier compte a rendre sera sur la Salat, la première question qui nous sera posée, sera sur la Salat. Si la Salat est correcte, tout le reste se déroulera facilement avec l'aide de Allahu taala. (Chap:2/ Lettre 67).
Le travail est sacré. Question: Certains disent: "Moi, je ne fais pas la Salat, mais j'aide les pauvres, et j'ai pitié des animaux; ça aussi c'est de l'adoration. Tout ne se résume pas à la Salat. Le travail aussi est sacré. D'abord le travail, ensuite la Salat". Est-ce que les bonnes actions de celui qui ne fait pas la Salat seront acceptées? REPONSE: Dire: "Tout ne se résume pas à la Prière (namaz, salat)", c'est prendre la Prière rituelle à la légère. La Salat c'est comme la foi. Comme on n'accorde aucune récompense aux adorations et aux bonnes actions de celui qui n'a pas la foi, il en est de même pour celui qui ne pratique pas la Salat. Il n'a aucune récompense.
"Aucune de ses adorations n'est agréée à celui qui n'accomplit pas la Salat". [Abu Nuaym]
Il n'est pas juste d'empêcher la pratique de la Salat en disant: "Le travail est sacré. Le travail d'abord et ensuite la Salat". Le droit de l'employeur n'est pas spolié par celui qui accomplit la Salat. Le patron n'a aucun droit à empêcher la Salat.
Que signifie le travail? Le travail, consiste à faire ce que le chef, ou le patron ordonne de faire et de ne pas faire ce qu'il interdit de faire. Si l'ordre donné par quelques responsables ne semble pas coïncider, alors on exécute l'ordre du responsable le plus haut placé dans la hiérarchie. Le première devoir chez les fonctionnaires et à l'armée, c'est d'obéir et d'exécuter les ordres du supérieur. Qui est le supérieur, le plus grand chef? La tâche, le travail est certes sacré. Car il est rapporté dans le hadis al charif que; "Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile aux êtres humains". [Qoudaï]
Le plus grand des responsables, Allahu taala a fait savoir ce qu'il fallait faire pour être utile aux être humains. Le premier devoir étant d'obéir au plus grand haut responsable, que dit le plus haut responsable?, IL dit: "Après l'attestation de foi (imane), le plus grand devoir est d'accomplir la Salat". Comme les actes d'adorations et les bonnes actions de celui qui ne pratique pas la Salat ne sont pas agréées, il n'aura non plus ni bienfait, ni bénédiction dans ses revenus.
Faire la Salat ne retarde pas le travail. Au contraire, celui qui pratique la Salat est motivé et travail encore mieux. Le pratiquant craint les péchés et le droit d'autrui sur lui, il néglige pas son travail. Dire; "Je n'ai pas le temps pour accomplir la Salat", ou trouver un quelconque prétexte, est l'alibi du 'beynamaz', c'est-à-dire du "non pratiquant, de celui qui néglige, n'attache pas d'importance à la Salat", c'est ne pas connaitre la valeur et l'importance de la Salat. D'après le hadith al charif: "Si une personne n'accomplit pas sa Salat, alors qu'elle n'a aucune excuse ou alibi, Allahou taala rendra vaine ses autres ibâdât (culte, actes d'adoration, les actes tels que la prière, la zakat, le jeûne, le pèlerinage, font partie intégrante des 'ibâdât.)". [I. Gazali]
Allahou taala n'accorde aucune récompense (thawab) aux bonnes œuvres du non pratiquant (beynamaz). [Safar al akhira; Voyage dans l'au-delà]
La Salat est le pilier de la foi Question: A cause de mon emploi de temps chargé et mon surplus de travail, je n'arrive pas à faire mes Salat en temps et en heure. Un de mes camarades m'a dit; "Il existe une facilité dans la religion, regroupes toutes tes prières et accomplis-les en une fois. Le soir, lorsque tu rentres chez toi, accomplis-les tous en même temps". Comment puis-je accomplir mes Salat, sans retarder mes affaires? REPONSE: Vous devez travailler sans retarder ou manquer vos Salat. Le culte, l'ibâdât le plus important pour le Musulmans est la Salat. Le travail peut être ajourné, mais la prière en aucun cas. Il n'y aura aucun bien dans les affaires de celui qui retarde ou ajourne sa Salat.
Il ne sied pas à un Musulman pieux de dire, "mes affaires d'abord, ensuite la prière". Pour le Musulman soucieux son but c'est la Salat, l'instant le plus agréable pour lui est l'instant qu'il passe dans la Prière. Celui qui priorise la Salat aux restes de ses affaires, ses autres affaires lui seront plus faciles.
Pour la réussite et le bonheur de notre vie ici-bas et celle de l'au-delà, pour que nos affaires soient bénéfiques, nous devons privilégier la Salat, nous devons faire la Salat avant de commencer à travailler. Il n'y a aucun bien dans une chose qui empêche, fait obstacle à la Salat.
On ne peut pas regrouper (djém) les Salat canoniques, à cause d'une surcharge de travail ou un emploi de temps chargé. Si pour une raison quelconque, il y a un risque de laisser au rattrapage la Salat (au kaza), il est permis dans ce cas seulement de les regrouper pour éviter le rattrapage. Il n'est pas permis de regrouper la nuit les prières non effectuées du jour. En cas de force majeure (zarurat), pour une raison qui ne dépend pas de notre volonté, seules les Salat canoniques (fard), du midi avec celle de l'après-midi, celle du soir avec celle de la nuit, peuvent être accomplies ensemble suivant le madhhab Hanbali. La Salat est plus importante que toutes autres affaires. Si l'on ne peut accomplir la Salat debout, on doit la faire assis, si on ne peut la faire assise, on la fait allongé sur le dos. Si l'on ne trouve pas d'eau pour les ablutions ou bien, si le fait d'utiliser l'eau pose un problème ou aggrave la santé, dans ce cas on utilise le Tayammoum (ablution pulvérale). Tout cela montre l'importance de la Salat. Notre cher Prophète a déclaré: "La Salat est le pilier de la Foi". [Tabarani, Bayhaki].
Comme il n'existe pas de bâtiments sans pilier, il ne peut y avoir non plus de Musulmans sans Salat.
Il ne peut y avoir de Foi, de religion, sans Salat (prière rituelle, namaz):
Ne soit pas de ceux qui remette à plus tard leur Salat, Ne soit pas de ceux qui s'arrachent les cheveux, le Jour du Qiyamah.
Priorité à l'obéissance, aux ordres de Allah, Accomplit d'abord la Salat, ensuite travaille.
Ne remets pas les Salat à plus tard en prétextant le travail d'abord, Ne troque pas ta Foi pour ce bas-monde, accomplie ta salat d'abord.
Il n'y a pas de bâtiments sans pilier, ce sont les piliers qui soutiennent la structure, La Salat est le pilier de la Foi, Il n'y a pas d'Islam sans la Salat.
La Salat est à la Foi, ce que la tête est au corps, Comme il n'existe pas de corps sans tête, il n'existe pas non plus de Foi sans Salat.
N'est-ce pas effrayant de voir un corps marcher sans tête? Hé bien, c'est ainsi, sans têtes, que les Awliyas (Bien-aimés de Allah) voient ceux qui ne Prient pas.
Est-ce pardonné avec le mariage? Question: Si je commençais à faire la Salat une fois marié, est-ce que les péchés des prières manquées me seront pardonnées? REPONSE: La Salat n'est pas un acte prescrit comme le Hajj (pèlerinage), une fois dans notre vie seulement, pour que vous disiez que vous la ferez une fois marié ou de retour du service militaire. C'est une nourriture journalière. Par exemple, pourriez-vous dire; je vais m'abstenir de manger quelques jours ou bien je mangerai une fois que je serai marié; serait-ce raisonnable de penser ainsi ?
L'état de celui qui ne prie pas, ne fait pas sa Salat. Question: Est-ce la foi de celui qui ne s'attriste pas pour avoir manquer la Salat, une fois que son temps soit écoulé, s'en va, quitte la personne? REPONSE: Oui, sa foi la quitte mais que veut dire ne pas s'attrister, regretter ? Si une personne qui ne pratique pas la Salat, qui boit et sort dehors découverte, mais si en même temps elle se dit: "si je faisais la Salat, si je ne buvais pas, si je ne me promenais pas découvert, ça serait mieux, et qu'elle continue à commettre ses péchés n'est pas infidèle. On ne peut pas non plus qualifier d'infidèle, une personne qui commet ces péchés en même temps qu'elle pratique le jeune du Ramadan. Nous aussi, parfois nous commettons certains péchés, comme la médisance. D'après un hadith al charif, la médisance est pire que la fornication. Parfois, on pense ou on dit du mal des gens sur des suppositions, etc... Mais on qualifie cela de péché. Si un où une non pratiquante dit et pense la même chose, il ou elle ne devient pas infidèle pour autant. Contrairement, une personne est en danger, si elle dit; "Même si je bois, je sors les membres dénudés, j'ai le cœur pur, nous voyons ceux qui prient et qui ne consomment pas d'alcool, qu'est-ce que j'ai de moins qu'eux?. Si elle se dit qu'en se couvrant, en faisant la Salat, je serai mieux qu'eux et qu'elle sait que ce qu'elle fait est incorrect, ça ne serait pas du koufr (mécréance).
Le péché de ne pas pratiquer un acte obligatoire (fard) Question: Est-ce qu'une personne récolte plus de péchés, si elle boit de l'alcool et joue aux pokers ou bien si elle ne pratique pas la Salat? REPONSE: Une personne récolte beaucoup plus de péchés si elle n'accomplit pas la Salat ou bien si elle ne jeûne pas, c'est-à-dire, si elle n'exécute pas une obligation (fard). Car, le péché du non accomplissement des fards, (tels que la Salat) est plus important que le péché lié à l'exécution d'un interdit, de l'illicite (haram, acte prohibé d'après le Qur'an al karim ou les Ahadiths). La récompense attribuée à l'abstention d'un péché (haram), est beaucoup plus important, que pour celui d'accomplir les fards (l'obligation).
Remettre à plus tard les ibadah (actes, devoirs religieux) (Le qada*= "la réalisation ou l'accomplissement". En jurisprudence islamique se réfère à la réalisation ou l'achèvement de ces tâches qui l'on peut avoir raté pour une raison ou une autre") Question: (Beaucoup de gens n'accomplissent pas leurs devoirs religieux (ibadat), et disent: "Lorsque je serais retraité, je ferai le qada* (rattrapage) de mes Salat et autres obligations religieuses". Mais mon brave monsieur, êtes-vous certain d'atteindre l'âge de la retraire, pour que vous remettiez vos ibadâts à ce jour? Admettons que vous viviez jusque-là, quand on vieillit, on n'est plus aussi alerte qu'un jeune, on ne peut plus faire nos adorations aussi bien qu'à notre jeunesse. Par exemple, on a du mal à tenir nos ablutions, les douleurs et la fatigue nous empêchent de pratiquer correctement la Salat. A la vieillesse, on ne peut plus jeûner, alors comment peut-il se dire qu'il va pouvoir faire le qada (rattrapage), de tous ses actes?). Vu ainsi, on a l'impression que même s'il était sur de vivre jusqu'à sa retraite et qu'une fois vieux, il puisse accomplir tranquillement ses Salat, il serait licite qu'il remette à plus tard, (au qada) ses ibadâts. N'est-il pas haram (interdit) et aussi un péché de laisser au qada ses Salat et son jeûne, même si l'être humain ne vieillissait pas et qu'il avait la garantie de vivre longtemps? REPONSE: Evidemment que ce serait haram. Même s'il restait tout le temps jeune, même si une fois à la retraite, il s'acquittait facilement de ses qada, il aura commis un péché (haram), pour avoir retardé et laissé ses ibadâts au qada. Et puis, il y a une différence incommensurable au niveau de la récompense, entre une ibadât accomplie en son temps et l'acquittement de son qada. La Salat est une ibadât aux temps déterminés. Il est impératif de les accomplir en temps et en heure. Laisser un temps de Salat au qada est un énorme péché. Même si son qada est effectué, son péché n'est pas pour autant pardonné. Il faut de surcroit s'en repentir.
Celui qui s'acquitte de ses qada une fois atteint sa retraite, il sera seulement préservé du châtiment, mais il ne pourra pas accéder à l'immense récompense octroyée pour la Salat et le jeûne. Celui qui ne sacrifie pas le Qourbane (l'immolation), mais s'acquitte de son qada, c'est-à-dire, que même s'il donne son équivalent plus tard, il sera seulement préservé du châtiment, il n'aura pas la récompense du sacrifice du Qourbane.
Comme c'est un grand péché de laisser la Salat à plus tard, au rattrapage (qada), c'est aussi un immense péché de faire trainer son qada. Ce grand péché augmente d'un degré, à mesure que s'écoule le temps d'un qada. Lorsque l'on retarde le qada, cela exige de se repentir. [S. Ebédiyyé ; L'Eternelle Béatitude].
Le non pratiquant, celui qui ne prie pas: Question: (Celui qui ne fait pas la Salat, l'Islam ne lui apportera aucun bénéfice), cette parole accuse de mécréant le non pratiquant de Salat, ceci n'est-il pas contraire aux principes de la aqida (croyance) d'Ahlu sunna? REPONSE: Cette parole est un hadith du Prophète aleyhissalam, ce hadith est rapporté dans plusieurs ouvrages de hadith al charif. Il existe de nombreux hadiths du même genre, qui indique que ne pas accomplir la Salat est de la mécréance. En voici quelques-uns: "Celui qui délaisse la Salat volontairement devient mécréant (kafir)". [Tabarani]
"Celui qui n'accomplit pas la Salat, n'a pas de religion". [Ibn Nasr]
"L'imane (avoir foi), signifie la Salat. Est mou'mine (croyant), celui qui accomplit la Salat avec soin à son heure, en se conformant à ses règles". [Ibn Najjar]
"Celui qui ne prie pas, n'a pas sa place en Islam". [Bazzar]
Il est dit dans l'ouvrage Saadéti Ebédiyyé, pour l'explication du hadith suivant: "Celui qui ne prie pas, n'a pas sa place en Islam", ainsi que pour les autres Ahadiths, que: (Les savants d'Ahlu sunna sont unanimes pour dire que: "Les ibadâts ne font pas partie de la foi (imane)". Seulement pour la Salat, il n'y a pas eu de consensus. Les imams de Fiqh (jurisprudence islamique), tels que, Ahmad ibni Hanbal, Ishaq ibni Rahawayh, Abdullah ibni Moubarak, Ibrahim Nahay, Hakem ibni Outeyba, Ayyoub Sahtiyani, Davoud Taï, Abu Bakir ibni Sayba, Zoubeyr ibn Harb et biens d'autres encore sont de cet avis; ""Celui qui délaisse la Salat volontairement devient mécréant (kafir)"). (Une partie de l'importance de la Salat).
Dans l'ouvrage suivant, 'Al Fiqh'ou alel madhahib el arbaâ', il est rapporté que: (Les Hanbalites et Abdullah ibn Moubarak, Ishaq Ibn Rahawayh et certains savants Chafiite ont dit que: ""Celui qui délaisse la Salat volontairement, sans aucune excuse devient mécréant (kafir)". Cette parole avait été rapportée par Hazrat Ali. Ceux-là, ont mis en avant comme preuve, le 5è ayât de la Sourate Le repentir (At-Tawbah): "...Si ensuite ils (les idolâtres) se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre,..!". Notre cher Prophète et maitre Raçoulullah effendi à expliqué cet ayât al karim ainsi: "Il m'a été ordonné de combattre les polythéistes, jusqu'à ce qu'ils disent, La ilaha illallah, qu'ils accomplissent la Salat et versent la Zakat". [Bouhari ]
Quant aux membres des trois autres Madhhab, ils ont déclaré que: "Devient kafir (infidèle), celui qui ne considère pas comme un devoir (religieux), l'accomplissement de la Salat, le versement de la Zakat, et qui ne considère pas cela comme une obligation (fard), et qui n'éprouve pas de regret et de chagrin parce qu'il ne les a pas accomplit, et qui n'estime pas commettre un péché". C'est-à-dire que chez les Hanafi, Maliki et Chafii ne devient pas kafir celui qui ne prie pas, mais seulement, s'il n'y accorde pas, n'y prête pas d'importance. S'il dévalorise, sous-estime ou minimise la Salat.
Laisser la Salat au qada (remettre à plus tard, rattrapage): Question: Il est dit dans Saadéti Ebédiyyé, tiré de l'ouvrage 'Targhibus-Salat', dans le sens du hadith al charif, ce qui suit: "Celui qui accomplit une Salat, après son heure, brûlera en Enfer quatre-vingt houkba". Pourquoi est-ce un péché de faire la Salat? REPONSE: Ce qui est considéré comme un péché, ce n'est pas le fait de s'acquitter de la Salat, mais c'est de ne pas l'accomplir volontairement et de la remettre à plus tard (au qada). S'il se repent et fait le qada, c'est-à-dire, rattrape cette Salat, il sera sauvé du châtiment. Car, il est rapporté dans un hadith, tiré de l'ouvrage Maktoubat (Lettres) que: "Celui qui consciemment et volontairement n'accomplit pas à son heure, la Salat, et de plus ne rattrape pas cette prière plus tard (ne fait pas son qada), il sera châtié en Enfer pendant quatre-vingts houkba*". [M. Lettre 266] (*1 houkba =1 Jour de Qiyamah= 80 années de la vie sur terre)".
En résumé, celui qui se repent et accomplit le qada de la salat et même s'il ne l'avait pas rattrapée après (fait son qada), et que Allahou taala lui ai pardonné ou bien qu'il est accédé à une chafaat (intercession), il sera préservé du châtiment.
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