Question: Quand nous écoutons des anasheed(chants religieux) à la radio, le Mawlid an-Nabi et le Qour'an et que nous pleurons, est-ce due à notre nefs? Ne pouvons nous pas pleurer par la crainte de Allahu taala? Une musique qui nous donne la crainte de Allahu taala, ne serait-elle pas licite? RÉPONSE: Les pleurs provoqué par une mélodie et la musique sont liés au nefs. Les pleurs dû à la crainte d'Allah pendant la lecture du Qour'an avec la compréhension, c'est autre chose. Il ne faut pas croire que les pleurs venant après l'écoute du Qour'an et des ilahi(anasheed) sont systématiquement liés à la crainte d'Allah. La musique ne procure pas la crainte d'Allah. Ici, les pleurs sont due aux nefs.
L'agrément d'Allahu taâla n'est pas dans les choses qu'IL a interdit et décrété comme illicite. On ne peut obtenir la satisfaction d'Allah en commettant les actes prohibés. Mais c'est en délaissant ces actes répréhensibles.
Question: Est-il permis d'utiliser pour une bonne action un transistor, un magnétophone qui a servit pour passer de la musique? RÉPONSE: Oui
Question: Est-il makruh de posséder une cassette de musique à la maison ? REPONSE: Oui
1)Question: Y-a-t-il un inconvénient à ce que la sonnette de la maison et la sonnerie du téléphone soient sous forme d'une mélodie ? REPONSE: C'est makruh(acte indésirable, détestable, mais non répréhensible). Il n'est pas permis de faire sonner une mélodie pour l'écouter, parce qu'elle nous plait. C'est pourquoi, il est préférable d'opter pour les sonnerie sans mélodie.
2)Question: Est-il permis de jouer de la clarinette ? REPONSE: Non. Il est permis pendant la guerre.
3)Question: Est-il permis d'écouter de la musique classique ? REPONSE: Toutes les sortes de musique sont interdites. Les musiques dites classiques, modernes, ou de tasawwouf, sont toutes interdites.
4)Question: Est-il permis d'écouter la marche de méhtér( fanfare de l'armée Ottomane) tous les jours et à toutes heures de la journée, comme si on écouté de la musique ? REPONSE: Ecouter le méhtér tout le temps n'est pas permis. Mais de temps en temps, c'est permis. La fanfare, la musique est permise, au court d'une cérémonie politique, militaire, à l'école, sur le chemin du pèlerinage pour le hajj, durant la guerre, pendant le souhour (repas de l'aube du mois de Ramadan), le mariage.
5)Question: Est-ce que l'on a des péchés, si on se trouve dans les endroit tels que, magasins, restos ou transport publique, où l'on passe de la musique ? REPONSE: Quand cela ne dépend pas de notre volonté, entendre n'est pas comme écouter, c'est différent. Quand on n'écoute pas personnellement, on n'a pas de péché.
6)La musique de fond. Question: Dans certains programmes télé, documentaires et de films ou de poèmes religieux, on utilise une musique de fond. Est-ce un péché d'écouter cela en regardant? REPONSE: En regardant des documentaires, ou certains films ou programmes religieux convenables ou en écoutant des poèmes religieux, la musique de fond nous parvient à l'oreille sans le vouloir. Tout ce qui parvient à l'oreille sans que cela dépende de notre volonté, n'est pas un péché pour celui qui l'entend; par contre, c'est un péché de regarder certains programmes dont la musique de fond est mise en avant, car cela revient à écouter la musique. D'autre part, ceci est fait pour être écouté, donc il n'est pas permis de passer une musique de fond sans que cela soit nécessaire.
7)Question: Il est dit dans le Masnavi; "Ecoute du Ney..". Est-ce qu' ici le ney est employé dans le sens d'instrument ou bien ce n'est qu'une comparaison ? REPONSE: le Ney est un instrument; mais ici le Ney, ne signifie pas cela. Tous les sortes d'instruments sont interdits. Hazrat Mawlana Djami dit ceci, dans le premier vers de son Masnawi; "Écoute, comment le Ney raconte les complaintes des séparations". Ici, le Ney fait allusion à un homme mûr, qui est élevé au degrés de la perfection dans la foi islamique. Ces derniers, ont tout délaissé et se sont oubliés. Leur unique pensée c'est la recherche de la satisfaction d'Allahu teala. Le Ney en persan signifie; le néant. Eux aussi ont quitter leur personne. Le Ney appelé instrument, est un roseau dans lequel on souffle pour faire sortir un son. Tout les sons provenant de ce roseau sont dus au souffle de la personne qui utilise cet instrument. De même ces éminents, ont délaissé leur ego, pour ne laisser paraître en eux, que les attributs et les qualités de Allahu teala. Le troisième sens du Ney, est le roseau, la plume dont le sens est un homme parfait. Comme le mouvement et l'écriture de la plume ne sont pas d'elle-même, le mouvement et les paroles d'un homme parfait proviennent de l'inspiration d'Allahu teala. (Commentaire du Masnawi)
8)Dans les endroits où il y a de la musique: Question: Est-il un péché de faire du zikr ou réciter le Qur'an al karim, quand on passe dans les endroits où il y a de la musique, où cela ne dépend pas de notre volonté, tels que les magasins et les transports en commun ? REPONSE: Ce n'est pas un péché, au contraire c'est considéré comme une œuvre pieuse. Par la même occasion, il empêche l'écoute de la musique.
9)Jouer du tambour dans les mariages: Question: Est-il licite de jouer du tambour dans les mariages ? REPONSE: Jouer du tambour pour annoncer le mariage aux invités est une sunna. Entre autre, il est permis d'en jouer pendant les batailles, sur le chemin du pèlerinage, pendant le service militaire, au moment du suhur pour réveiller les gens pour le repas du Ramadan. (Saadet-i Abadiyya, ''Béatitude Eternelle'')
10)La thérapie par la musique: Question: A l'époque Seldjoukide et Ottomane, il parait qu'ils utilisaient la musique comme thérapies dans les hôpitaux psychiatriques. Une thérapie avec des moyens interdits peut-elle être permise ? REPONSE: Il n'est pas permis de soigner avec l'interdit; mais si un docteur musulman dit qu'il n'existe pour une maladie, d'autres remèdes plus efficaces que celui qui est interdit, alors, seulement une quantité nécessaire de celui-ci sera permis au malade. Désormais, pour ce malade cet interdit devient licite. A savoir, qu'il n'est pas soigné avec l'interdit.
La prise de produits illicites comme médicament devient licite, si l'on sait que ces produits vont guérir le malade et que l'on ne trouve pas de médicaments licites pour cela. Le Hadith suivant de Boukhari(Allahu teala n'a pas permis la guérison dans les choses interdites) signifie :"Les produits interdits réputés guérir, sont permis en tant que remède". De ce fait, il devient licite pour quelqu'un qui est sur le point de mourir, de boire une quantité nécessaire de vin pour ne pas se laisser mourir. Accepter une chose interdite comme remède, est légitime que si un médecin spécialiste musulman le déclare. (Durrul Muhtar, Raddul muhtar)
|