Question : Certains disent (Pour le docteur, il n’y a pas de péché [en auscultant les femmes étrangères]). Cela est-il correct ? REPONSE Il est incorrect de dire (pour le docteur, il n’y a pas de péché). Si un docteur, en auscultant une femme, dévoile celle-ci plus qu’il n’est nécessaire, s’il prolonge cette auscultation alors qu’il peut la faire en 5 minutes, il aura commis un péché.
Tant qu’il n’y a pas de nécessité, sans être obligées, les femmes ne doivent pas se faire ausculter par le docteur (homme), elles doivent consulter une femme médecin. Si on ne peut pas trouver une femme médecin et si la maladie est dangereuse ou très douloureuse, les femmes peuvent aller se faire ausculter au docteur homme en suivant ce jugement (La nécessité rend les interdictions [haram] permises [moubah]).
Dans un hôpital, s’il y a un de docteur homme et femme, il faut permettre au malade de faire le choix. En cas de nécessité, quand le médecin ausculte une femme, il ne doit pas dévoiler la femme plus qu’il n’est nécessaire. Par exemple, s’il a le moyen de prendre sa tension sur ses manches, sur sa blouse, ce sera un péché s’il le fait en dévoilant son bras.
Comme il n’est pas convenable, pour le docteur, d’ausculter plus qu’il n’est nécessaire, il n’est pas non plus convenable qu’il parle plus qu’il ne le faut. Le docteur musulman, doit toujours être sérieux, éviter de faire les actions et les gestes qui sont des péchés. Un ophtalmologue, que nous connaissons, nous a dit : Quand nous regardons avec l’ordinateur, nous comprenons tout de suite certaines maladies et les défauts des yeux mais, pour que le malade ne se dise pas : Il n’est pas occupé trop de moi », nous répétons quelquefois les mêmes gestes). Comme ces actions ne sont pas un péché, il peut exister de telles exceptions comme ça.
La partie avret des femmes pour les femmes est comme la partie avret de l’homme pour les hommes. L’homme ne peut pas regarder la partie entre le nombril et les genoux d’un homme et la femme non plus cette partie d’une femme. Par exemple, un docteur d’urologie ne peut pas regarder le dessous du nombril d’un homme en dévoilant cette partie. Il l’ausculte en mettant un linge, une couverture. S’il doit regarder avec l’œil, il retire le bout du linge et regarde cette partie du corps pour l’examen nécessaire. De même le médecin femme doit ausculter une femme de la même façon. Il est incorrect de dire, entre femmes, il n’y aura pas de nuisances. Car pour la femme aussi, il est défendu de regarder, sans nécessité, la partie non couverte entre le nombril et les genoux d’une autre femme.
Selon 3 écoles, il est défendu pour les femmes musulmanes de se montrer en étant découvertes, aux femmes mécréantes (infidèles) et renégates. Celles-ci ne peuvent pas regarder le corps des femmes musulmanes. Uniquement selon l’école Hanbalite, elles le peuvent. S’il y a une nécessité, pour les femmes musulmanes, de se faire ausculter chez les femmes mécréantes ou renégates, si elles imitent l’école Hanbalite c'est-à-dire si elles disent (Je suis, j’imite l’école Hanbalite à ce sujet), elles seront sauvées du péché. Et le malade qui va à la station thermale publique, doit imiter cette école, s’il y a des personnes dont les parties avret (awra) ne sont pas couvertes.
Question : Pour les femmes, sera-t-il permis de se faire ausculter par le médecin homme, aux branches de spécialités comme dentaire, ophtalmologique, oto-rhino-laryngologie tant qu’il y a un médecin femme ? Et sera-t-il permis, pour les femmes, de se faire ausculter, par un médecin tant qu’il y a une femme médecin chrétienne ? REPONSE Dans le livre intitulé Séadet-i Ebediyyé, il est écrit : (Il faut montrer les femmes aux médecins femmes. Si on ne peut pas trouver de médecin femme et que la maladie est dangereuse ou très douloureuse, il faut la montrer [la faire ausculter] au médecin spécialiste des maladies des femmes.) Pour les maladies propres aux femmes aussi, des femmes, il faut préférer la femme médecin même si elle est mécréante, infidèle. Pour les autres maladies aussi, pour les femmes, il ne faut pas aller chez un médecin homme tant qu’il n’y a pas de nécessité pour ça.
Question : Si une femme ne va pas chez un médecin homme, croyant que cela sera un péché, et que si la maladie progresse et qu’elle meure à cause de cela, aura-t-elle commis un péché ? REPONSE Les connaissances à ce sujet dans nos livres sont : Celui qui est mort parce qu’il n’a pas pris, utilisé de médicament, n’aura pas commis un péché. Car l’utilité du médicament n’est pas sûre, n’est pas certaine. (Redd-ul Muhtar)
Celui qui est mort de faim et de soif parce qu’il n’a pas mangé, n’a pas bu, aura commis un péché. Or celui qui est mort parce qu’il n’a pas pris, utilisé de médicament n’aura pas commis un péché. Mais il est obligatoire (fard) de consommer les médicaments dont l’utilité est sûre, certaine. (S. Ebediyyé)
Il faut nécessairement faire les causes dont l’utilité est sûre. Ne pas faire celles-ci et ainsi se nuire sera un péché. (Hadika)
Si les femmes ne trouvent pas de femme médecin, et que la maladie et dangereuse ou très douloureuse, elles peuvent aussi aller au gynécologue en suivant le jugement : (Les nécessités rendent “ permises » les interdictions).
Question : La femme n’ayant pas d’enfants, peut-elle se faire ausculter chez une femme médecin? REPONSE Oui.
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