Question : Quelle est la place du fait de voler, du vol, de cambriolage dans notre religion ? REPONSE Voler est un grand péché. Il est interdit par le livre, la sunna et l’union [idjmia=union des compagnons de notre prophète et des musulmans de la première époque.]
Celui qui vole, sera puni (Le Coran, sourate Nissa- les femmes- 41).
Dans un hadith il est dit : (Ceux qui étaient avant vous, ils libéraient une personne noble, importante qui volait et punissaient, appliquaient la peine lorsqu’une personne faible volait. Ils ont péri à cause de cela.) [Muslim]
Le fait de voler malgré qu’il soit un péché lui-même, il peut aussi être la cause pour commettre d’autres péchés. L’assassinat, celui qui serait tombé dans la nécessité et qui aurait des nuisances dans ses affaires mondaines et religieuses, dus à la perte, au vole de ses biens. Si on ne volait pas ses biens, peut-être il les dépenserait pour les bonnes affaires. Donc celui qui les a volés a empêché toutes ces bontés. Donc voler les biens du waqf [fondation pieuse] est un plus grand péché.
Le lieu où l’argent et le droit d’autrui ne sont pas valables Pour pouvoir se faire pardonner à cause des droits d’autrui qu’il a sur lui, il faut en hâte payer ces droits, contenter son propriétaire, et faire du bien et faire des invocations pour lui. Si le propriétaire du bien est mort, il faut faire des invocations, demander le pardon pour lui et payer son droit à ses héritiers et faire du bien à ces derniers. Si on ne connaît pas ses héritiers, ses enfants [si on ne sait pas où sont-ils], il faut donner comme aumône la quantité de bien qu’il avait droit sur nous et intercéder les récompenses de cette aumône au propriétaire de droit. (Sefer-i Ahiret)
Imam Rabbani déclare : Il est beaucoup plus récompensé de rendre une lire gaspillée, arnaquée à son propriétaire que de donner des centaines de lires comme aumône aux pauvres. Si une personne fait les adorations que les prophètes faisaient, mais s’il y a une pièce de lire [de monnaie] droit de quelqu’un sur lui [par exemple s’il lui avait volé, pris comme dette et qu’il ne l’a pas payé], tant qu’il ne rembourse pas cette somme [qu’il ne le rend pas à son propriétaire], il ne pourra pas entrer au Paradis. (Mektubat-ý Rabbani tome 2/ lettre n°66, n°87)
Au jour de la résurrection, si le propriétaire de droit ne renonce pas à son droit, on prendra la récompense de 700 prières pratiquées en commun et acceptées [de celui qui est endetté envers cette personne], pour un dank [0,5 pièce d’argent] [et on les donnera au propriétaire de droit.] (Durr-ul-muhtar)
Il faut payer le droit d’autrui avant celui d’Allahu teala. Il est difficile que les péchés pour les droits d’autrui soient pardonnés et les peines pour cela, sont plus dures. Celui qui gaspille le droit de quelqu’un tant qu’il ne contente pas le propriétaire de droit, il ne sera pas pardonné, il n’atteindra pas le pardon d’Allah. C’est à dire Allah ne pardonne pas ceux qui ont des droits humains et d’animaux sur eux et ceux-ci iront en Enfer et subiront leurs peines. (Hadika)
Dans les hadiths, il est dit : (Que celui qui a des droits d’autrui sur lui paye avant de mourir et contente leurs propriétaires Car dans l’autre monde l’or et le bien n’auront pas de valeur. A ce jour, on prend les récompenses [de la personne qui a des droits d’autrui sur elle] et on les donne [au propriétaire du droit] jusqu’à ce que le droit soit payé. Si la personne ayant des droits sur elle n’a pas de récompenses, on lui donnera les péchés du propriétaire de droit.) [Bukhari]
(Le ruiné de ma communauté est celui qui viendra au Jour de la Résurrection avec des prières [salat, namaz], de l’aumône, du jeûne et qui viendra aussi avec des insultes proférées contre un tel, des accusations mensongères contre un autre, des spoliations de biens d’un troisième, un crime contre un quatrième et des forfaits contre un cinquième. On donnera alors à l’un [une des ces victimes] de ses bonnes actions [pour le dédommager] et l’on donnera à l’autre de ses bonnes actions. Quand ses actions seront épuisées alors qu’il n’est pas acquitté de ses dettes, il prendra sur lui de leurs péchés et sera envoyé en Enfer.) [Muslim]
(Le croyant qui n’ pas d’orgueil, de trahison et de droit d’autrui sur lui entre au Paradis.) [Nesai]
([Avoir] le droit d’autrui sur lui est la honte, la faute du croyant.) [Ebu Nuaym]
Les âmes de ceux qui ont des droits d’autrui sur eux n’entrent pas au Paradis. Les âmes des pieux viennent à leur tombe et visitent leur corps. Les âmes des croyants décédés y viennent et demandent [des nouvelles] des personnes qu’elles connaissent au monde. (Feraid-ul-fevaid)
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